En complément des qualités rédactionnelles et relationnelles majeures, le chef de Cabinet doit parfaitement intégrer : la diplomatie, la connaissance du protocole, du milieu politique et de l’informatique.
La gestion de l’agenda : nerf de la guerre
Le chef de Cabinet gère l’agenda de l’élu, suit les affaires réservées et les dossiers politiques. Il conserve le monopole des relations avec le groupe majoritaire, les élus voisins et les parlementaires. Lorsque l’Elu détient plusieurs mandats, le chef de Cabinet assure la coordination des activités et est le seul gestionnaire de l’agenda. En dernier lieu, c’est toujours le chef de Cabinet qui décide pour toute question relative à l’emploi du temps de l’Elu.
Spécialité : les dossiers politiques
Le chef de Cabinet est un proche de l’Elu, un militant, un sympathisant qui travaille aussi activement à sa réélection. Il assure sur ce point la liaison avec les assistants parlementaires en cas de mandat national. Il doit également veiller à la cohésion de l’équipe dirigeante. Dans une mairie, par exemple, il est en charge de l’animation et de la cohésion de la majorité municipale. Par ailleurs, il assure le dialogue avec les autres collectivités et entretient une coordination et une cohérence entre les actions de sa collectivité et celles des autres. En d’autres termes, tout chef de Cabinet est un agent de liaison.
Le «chef de cab» a un devoir envers l’élu, celui d’assurer sa réélection. Il doit donc prendre en charge toute la communication électorale qui va précéder le scrutin, planifier la stratégie électorale de l’élu et veiller à organiser les rencontres avec les médias.