Le marketing social est né pour répondre à une demande de plus en plus pressante de collectes de fonds privés et ce, afin de conserver une indépendance vis-à-vis des bailleurs de fonds publics, nationaux, européens et internationaux. Le métier de « fundraiser» est directement importé des pays anglo-saxons où la recherche de fonds privés est une tradition ancienne et bien rôdée. En France, les associations ont beaucoup hésité à parler d’argent. Le métier de «fundraiser» est une question d’équilibre. Il doit «surfer» sur la rigueur d’une collecte de fond en respectant l’engagement associatif. Etre «fundraiser» se pratique soit en agence, soit en interne, dans les associations.
L’objectif est la mise en œuvre de moyens de communication, de moyens techniques de prospection, des fichiers pour toucher une cible qui réponde en transmettant un don.
Comme tout métier «neuf», il n’existe pas de profil type, si ce n’est une bonne dose d’énergie et de motivation au service de convictions.