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Lexique des métiers de la sphère publique
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- Départements
Si les départements ont été créés en 1790, le conseil général et le préfet établis par le Consulat en 1800, c’est la loi du 10 août 1871 qui donne au département le statut de collectivité territoriale. Le conseil général est alors reconnu compétent pour régler les affaires d’intérêt départemental, mais il ne dispose pas du pouvoir de décision dans tous les domaines. La loi précise ses modalités de fonctionnement, instaure le renouvellement du conseil par moitié tous les trois ans et l’élection du président du conseil général après chaque renouvellement. Les conseillers sont élus, pour un mandat de six ans, au suffrage universel à raison d’un conseiller général par canton. Le pouvoir exécutif reste cependant confié au préfet. La loi du 2 mars 1982 confie aux conseillers généraux de nouvelles compétences tandis que l’Exécutif est transféré au président du conseil général qui prépare et met en œuvre le budget du département.
- Directeur de Cabinet
Trois qualités majeures s’imposent : capacités rédactionnelles, qualités relationnelles et sens de l’organisation. Viennent ensuite la disponibilité et l’esprit d’initiative.
A la frontière du politique et de l’administratif
Le directeur de Cabinet n’a pas les pouvoirs de son homologue ministériel car il n’a pas délégation de signature. Cependant, il est en prise directe avec l’administration et assure la liaison avec la direction générale des services.
Le directeur de Cabinet peut être issu de l’administration. Il partage évidemment les opinions politiques de l’Elu et intervient essentiellement dans les affaires purement politiques. Ce sont ses compétences techniques et surtout sa connaissance des mécanismes décisionnels administratifs et politiques qui favorisent aussi son recrutement.
Le domaine réservé du «Dir cab»
Il exerce en premier lieu un rôle d’encadrement. C’est le chef de file du Cabinet mais aussi un manager de compétences politiques et techniques. Il assure également la coordination des relations avec le directeur général des services. De ses bonnes relations avec le « patron » des services administratifs, dépend, pour une large part, l’efficacité du travail du Cabinet.
La coopération avec les instances administratives qui exécutent les décisions de l’autorité locale est au cœur de sa mission. A ce titre, il prépare et suit les dossiers de la collectivité, il supervise l’organisation des réunions importantes comme les conseils municipaux et aide l’autorité locale à trancher sur bien des décisions.
- Directeur de la communication
S’il est devenu un interlocuteur incontournable, le contenu de sa fonction est plus ou moins large selon sa formation, sa personnalité, l’expérience acquise, la taille et la nature de la structure dans laquelle il évolue.
Dans une structure publique, informer la population ou les usagers est sa priorité. Une communication de proximité qui vise à mieux faire connaître l’action de l’équipe politique en place est son quotidien en collectivité locale. Dans tous les cas, il lui faut savoir séduire et convaincre, écouter, anticiper et réagir vite. Rattaché dans la plupart des cas à la direction générale, dans une entreprise ou au Cabinet de l’Elu, dans une collectivité locale, il détient la responsabilité de la communication globale de l'organisation (interne, externe et institutionnelle).
À ce titre, il élabore le plan de communication annuel qui assurera la cohérence des actions. Coordinateur de la politique de communication, il veille à la cohérence des messages qui seront déclinés vers chacun des publics : le tissu économique, le secteur associatif, les jeunes, les administrés. Gestionnaire, il lui appartient de projeter son budget et de maîtriser les ressources budgétaires et humaines du service communication. Ses qualités doivent lui permettre de faire preuve d’un esprit de synthèse, de rigueur, de leadership –car c’est aussi un manager public-, d’entregent et de force de conviction.
- Directeur de l’action culturelle (DAC)
Il conseille les élus pour l’élaboration de la politique culturelle de la collectivité et est responsable de sa mise en œuvre : travail d’impulsion, de facilitation et de coordination en direction de l’ensemble des acteurs culturels. Il est l’animateur d’un travail d’observation et d’évaluation de l’activité culturelle sur le territoire.
- Directeur des ressources humaines
Il conçoit et propose une politique d’optimisation de ressources humaines de la collectivité. Il anime et évalue sa mise en œuvre.
- Directeur général des services
Il assure la coordination générale des services pour la mise en œuvre des décisions locales. Il apporte une expertise administrative, financière et juridique pour la définition des d’objectifs stratégiques et l’élaboration des projets municipaux. Il contribue au développement local. Il participe à l’explicitation des orientations de la collectivité et à la mise en forme, avec l’équipe politique, d’un projet partagé par toutes les parties prenantes de l’action publique. Pilote l’organisation territoriale en cohérence avec les orientations préalablement définies
Autonomie et responsabilités
o Large autonomie dans mise en œuvre des orientations et dans la définition des priorités d’actions
o Emploi fonctionnel (détachement sur emploi fonctionnel) requiert une confiance partagée entre le directeur général adjoint et l’autorité territoriale. Nommé (et révocable) par l’exécutif
o Participation aux choix stratégiques, tactiques et organisationnels (des erreurs d’arbitrage peuvent avoir des conséquences sociales et financières pour la collectivité)
o Garant de la gestion des ressources (financières, humaines et matérielles) et de l’organisation de la collectivité
o La responsabilité pénale du directeur général des services peut être engagée sur l’ensemble des champs d’intervention de la collectivité au même titre que celle de l’exécutif et de la collectivité détenteur du pouvoir de nomination. Celui-ci peut mettre fin à discrétion au détachement sur emploi fonctionnel, (le directeur général des services est révocable ad nutum)
Relations fonctionnelles
o Echange permanent et direct avec l’autorité territoriale et les élus
o Animation du comité de direction et communication régulière avec les collaborateurs
o Coopération avec les institutions aux plans national et du territoire
o Contact avec les entreprises privées, le tiers-secteur et la population
o Représentation de la collectivité auprès d’instances officielles par délégation