ENS de Paris - Normale Sup' ENS de Lyon - Normale Sup' ENS de Cachan - Normale Sup' ENS de Rennes - Normale Sup'
Page Facebook Chaine YouTube Chaine DailyMotion Page Google+

ISMaPP

Etablissement d'Enseignement Supérieur reconnu par l'Etat

80, rue Taitbout 75009 Paris

Tél: +33/01.55.50.12.40

Fax: +33/01.55.50.12.49

Métro: Saint-Georges - Ligne 12

Vous êtes ici: Accueil » Carrières - Avenir - Emplois » Lexique des métiers de la sphère publique

Carrières - Avenir - Emplois

Lexique des métiers de la sphère publique

A - C - D - E - F - I - J - L - M - O - P - R - S - T - V

Les sociétés d’économie mixte
Les Sem sont des sociétés anonymes. Ce statut aux règles de fonctionnement dynamiques leur confère souplesse et réactivité qu’elles mettent au profit des collectivités locales. Comme toutes les entreprises, les Sem recherchent la satisfaction du client, la performance de gestion, la création de résultats ainsi que la motivation de ses salariés et actionnaires.
Le capital des Sem est majoritairement détenu par une ou plusieurs collectivités territoriales dont les compétences délimitent leur champ d'intervention. Les Sem se voient ainsi confier la réalisation ou la gestion de multiples missions et services d’intérêt général (liste des domaines d’intervention). La satisfaction de plus grand nombre, et non la recherche du profit, guide leurs actions. A cette fibre citoyenne, s’ajoute la plus grande transparence : les Sem font parties des organismes les plus contrôlés en France.
L’une des principales forces des Sem réside dans la connaissance du territoire dans lequel elles sont enracinées. Leurs réponses aux problématiques sont donc adaptées à ses enjeux et non standardisées. Les Sem créent de la valeur pour leurs territoires en privilégiant l’intérêt local à leur intérêt financier, en prenant en compte les exigences du développement durable, en favorisant les embauches de proximité et la formation locale de même qu’en y réinvestissant la plupart de leurs bénéfices. Elles sont ainsi les principaux artisans de la cohésion et de la compétitivité d’un territoire.
Lobbyiste

Il existe essentiellement deux formes de lobbying. Le lobbying apparaît "naturellement" lors de la formation de groupes d’intérêt dont le poids politique est de nature à influencer la décision publique. Nous parlons, dans ce cas, des lobbies des enseignants, des agriculteurs. Ces groupes d’intérêt, réunis en syndicats, fédérations ou associations pratiquent la concertation, voire la négociation avec l'Etat.
La deuxième forme de lobbying est circonscrite au lobbying technique aux mains de professionnels organisés. Il existe des personnes morales, qui sans être des lobbies, font du lobbying à titre principal. Le métier de consultant spécialisé en lobbying est en plein essor. Par ailleurs, de grandes entreprises françaises, suivant les exemples de leurs homologues anglo-saxonnes, délèguent à un de leur collaborateur, la fonction de lobbyiste. C’est cette professionnalisation du lobbying qui rencontre, en France, le plus grand nombre de critiques de la part de l'opinion publique. Elle semble floue et entachée de malveillance à la différence des pratiques de lobbying anglo-saxonnes.
Le lobbyiste élabore des méthodes d’approche. Il hiérarchise ses priorités en se plaçant du point de vue des autorités publiques. Il recherche des alliances et définit aussi des voies de repli. Grâce à son tissu relationnel, il a su nouer un tissu de relais et de contacts parmi les responsables politiques et administratifs. Une autre de ces missions consiste à assurer une veille législative ou réglementaire pour les décisions publiques qui ont une incidence sur ses dossiers. Cette vigilance lui permet d’anticiper et de réagir en temps utile. L’information étant partout et nulle part, il procède à une lecture attentive de la presse généraliste et spécialisée et reste très attentif à toutes les sources d’informations possibles : colloques, déjeuners, rendez-vous avec les responsables administratifs, informations Internet, etc.